Page Précédente

Malgré la reprise de Raqa, la guerre n'est pas finie (Tillerson)


Vendredi 20 octobre 2017 à 18h33

Washington, 20 oct 2017 (AFP) — Les Etats-Unis ont salué vendredi la victoire "décisive" à Raqa de la force arabo-kurde soutenue par une coalition internationale, avertissant cependant que la guerre contre les jihadistes n'était pas terminée.

"La libération de Raqa est une étape cruciale dans la lutte mondiale contre le groupe Etat islamique", se félicite dans un communiqué le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson. Mais la "perte de Raqa (par le groupe Etat islamique, ndlr) ne signifie pas que notre combat contre l'EI est terminé", prévient M. Tillerson.

"La coalition mondiale continuera de s'appuyer sur tous les éléments du pouvoir national --militaire, renseignement, diplomatie, économie, forces de l'ordre et la vigueur de nos communautés jusqu'à ce que tous les Syriens soient libérés de la brutalité de l'EI et que nous soyons assurés qu'il ne puisse plus exporter sa terreur dans le monde", poursuit le secrétaire d'Etat.

Le groupe Etat islamique contrôlait Raqa, dans le nord de la Syrie depuis 2014, et en avait fait son fief. Les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par Washington, ont repris cette semaine le contrôle de la ville après quatre mois de combats.

"Nous combattons encore les restes (de l'EI, ndlr) en Irak et en Syrie, et allons continuer de faciliter les efforts humanitaires pour assister les citoyens affectés par une occupation brutale", a affirmé de son côté dans un communiqué le général américain Paul Funk, à la tête de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis. "Un combat difficile nous attend encore", a-t-il ajouté.

Le groupe EI avait pris le contrôle début 2014 de Raqa qui était alors devenue tristement célèbre pour les atrocités commises - exécutions, viols, nettoyage ethnique - et comme centre présumé de planification des attentats en Europe.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.