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Les combats entre forces irakiennes et kurdes ont fait plus de 30 morts


Dimanche 22 octobre 2017 à 18h04

Bagdad, 22 oct 2017 (AFP) — Les affrontements limités entre forces irakiennes et combattants kurdes dans le nord de l'Irak ont fait une trentaine de morts en une semaine, essentiellement dans les rangs kurdes, selon des chiffres donnés par les protagonistes.

Les forces irakiennes ont fini de s'emparer vendredi de toutes les zones que se disputaient Bagdad et Erbil dans le nord du pays et ont repoussé les combattants kurdes dans les frontières de leur région autonome, en réaction au référendum sur l'indépendance que les Kurdes d'Irak avaient organisé fin septembre à l'initiative de leur président Massoud Barzani.

Selon un communiqué du Commandement conjoint des opérations (JOC), qui regroupe l'ensemble des forces irakiennes, "deux membres des forces fédérales ont été tués" à Altun Kupri, dans le nord de la province de Kirkouk.

Cette zone agricole était "devenue une base terroriste" du Parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK) et de sa branche iranienne (PJAK), considérés comme "terroristes" par la Turquie et ses alliés occidentaux, d'après le JOC, selon lequel les forces fédérales y ont essuyé des "tirs de missiles antichars Milan fournis par le gouvernement allemand" aux Kurdes.

Le porte-parole du Hachd al-Chaabi, des unités paramilitaires dominées par des milices chiites soutenues par l'Iran et formées pour contrer le groupe Etat islamique (EI), a par ailleurs indiqué à l'AFP que ses forces avaient perdu trois hommes.

"Il y a eu deux martyrs au barrage de Mossoul et un troisième lors de la reprise des installations pétrolières dans la province de Kirkouk", a détaillé Ahmed al-Assadi.

Côté kurde, Wasta Rassoul, commandant du front sud de Kirkouk, avait indiqué vendredi que 26 combattants avaient été tués et 67 blessés en une semaine.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.