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Iran: cinq "rebelles armés" tués dans le nord-ouest (agence)


Dimanche 26 juin 2016 à 16h54

Téhéran, 26 juin 2016 (AFP) — Cinq "rebelles armés" ont été tués dans des affrontements avec les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique, dans la région de Mahabad, frontalière avec le Kurdistan irakien, a rapporté l'agence officielle Irna.

Selon le communiqué des Gardiens de la révolution, publié samedi soir, "cinq rebelles armés liés aux groupes contre-révolutionnaires" ont été tués la veille non loin de la frontière avec le Kurdistan irakien.

Le communiqué ne précise pas à quel groupe appartenaient ces "rebelles armés", mais des groupes autonomistes ou séparatistes kurdes sont actifs dans ces régions.

Le commandant de l'armée de terre des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Pakpour, a menacé d'intervenir contre les bases des groupes armés dans le nord de l'Irak.

"En cas de non respect des engagements pour empêcher ces attaques, leurs bases seront visées où qu'elles soient", a déclaré le général Pakpour.

L'Iran était intervenu en 2011 contre les bases des groupes rebelles kurdes iraniens dans la région du Kurdistan irakien après des attaques contre son territoire.

Ces groupes s'étaient alors engagés à déplacer leurs camps plus à l'intérieur des terres irakiennes et à ne pas mener d'opérations contre l'Iran.

Les autorités du Kurdistan irakien s'étaient elles engagées à maintenir les groupes kurdes iraniens loin de la zone frontalière avec l'Iran.

Depuis la mi-juin, on assiste à une recrudescence des actions armées dans cette région.

Le 16 juin, les Gardiens de la révolution avaient déjà fait état de la mort de douze "terroristes" et de trois militaires iraniens lors d'affrontements similaires à Oshnavieh, un peu plus au nord.

Quelques jours plus tôt, les autorités avaient également fait état de la mort de dix "terroristes" --cinq rebelles kurdes et cinq jihadistes-- et d'un policier dans deux accrochages dans le nord-ouest et le sud-est de l'Iran.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.