Mardi 21 février 2017 à 19h18
Paris, 21 fév 2017 (AFP) — François Hollande a reçu mardi à l'Élysée le président du gouvernement régional du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, au moment où les forces irakiennes étaient en pleine offensive à Mossoul pour reprendre la totalité du dernier bastion du groupe État islamique (EI) en Irak.
A l'issue de la rencontre, le président de la République a salué le rôle "très important" des peshmergas (combattants kurdes) "dans la première phase de l'offensive pour la reconquête de Mossoul". M. Hollande s'était rendu début janvier sur la ligne de front, visitant notamment une fortification des peshmergas.
"Après ce travail considérable c'est aux forces irakiennes maintenant de chasser Daech (acronyme arabe de l'État islamique) de Mossoul ouest, et nous devons tout faire pour qu'avec la coalition nous puissions appuyer (ces forces) dans cette reconquête", a-t-il ajouté.
Selon l'entourage du chef de l'État, M. Barzani a fait "un point assez précis" de la situation, soulignant que "la coopération entre les Kurdes et Bagdad est restée bonne".
"Aujourd'hui, la priorité de tout le monde c'est le militaire", mais "il faudra transformer l'essai en prolongeant cela par une bonne coopération politique", a estimé un conseiller de M. Hollande.
Lors de la rencontre l'aide de la France a également été évoquée.
"C'est évident qu'elle doit être poursuivie. S'il y a des besoins supplémentaires on les regardera. On n'a pas de problèmes là-dessus", a-t-on indiqué de même source.
Les forces irakiennes ont consolidé mardi leurs positions après une percée vers les limites de Mossoul, des commandants se disant confiants dans une progression rapide pour la reprise aux jihadistes de la partie occidentale de cette deuxième ville d'Irak
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