Samedi 16 octobre 2021
De 16h00 à 18h30
L'Institut kurde vous invite à la présentation
de la réédition aux Éditions du Tigre
du livre autobiographique
MA VIE DE KURDE
du
Dr Noureddine ZAZA
Intellectuel et homme politique kurde éminent,
co-fondateur de l'Institut kurde
décédé en 1987
le samedi 16 octobre 2021 à 16h00
en présence de Mme Gilberte Favre-Zaza et de leur fils Chango Zaza
au siège de l'Institut kurde
106 rue La Fayette, 75010 Paris
Métro : Poissonnière, Gare du Nord, Gare de l'Est
NOTE IMPORTANTE :
En raison de la crise de Covid19, le passe sanitaire est exigé et le port du masque obligatoire pendant la réunion.
Ma vie de Kurde relate une grande aventure humaine: le parcours d’un homme, écrivain et leader politique, qui a tout sacrifié à la cause kurde, qui a souffert dans son esprit et dans sa chair afin que son peuple puisse jouir des droits politiques, culturels et humains les plus élémentaires….
Noureddine Zaza est né au Kurdistan ottoman. À six ans, il est confronté au drame, lorsque Mustafa Kemal fonde la Turquie moderne: son père et son frère sont emprisonnés. Orphelin à dix ans, il se réfugie à Damas où il étudie le français. Plus tard, il tente de se joindre à Barzani qui lutte pour l’autonomie kurde, contre les Anglais et les Irakiens. Il est emprisonné une année, et parvient ensuite à se rendre à Beyrouth où il fréquente les universités française et américaine. Émigré en Europe, il obtient à Lausanne son doctorat en sciences sociales et pédagogiques. Fondateur de l’Association des Étudiants Kurdes en Europe, il retourne à Damas où il crée le Parti démocratique kurde de Syrie dont il est le premier président, ce qui lui vaudra la prison et la torture. Enfin de retour dans son Kurdistan natal, il doit fuir les persécutions turques en 1967. Il se réfugie alors à Lausanne où, ayant obtenu la nationalité suisse, il enseigne jusqu’à sa mort en 1987. Ses arrestations, ses fuites, ses prisons, les tortures qu’on lui inflige font de Ma vie de Kurde un livre d’aventure qui coupe le souffle…
Dans cet excès de violence, qui demeure d’entière actualité, ne semblent jamais s’effacer en ce livre la tendresse et le goût des noisettes, des raisins et des figues.»