Mardi 15 decembre 2009 à 10h11
ERBIL (Irak), 15 déc 2009 (AFP) — Le gouvernement autonome du Kurdistan irakien a exprimé mardi sa "colère" après la dissolution en Turquie du Parti pour une société démocratique (DTP), principal parti pro-kurde, espérant que cela ne bloquerait pas l'ouverture engagée par Ankara.
"La présidence (de la région autonome) exprime sa colère après l'interdiction par la Cour constitutionnelle turque du DTP mais en revanche salue l'ouverture du gouvernement du Parti Justice et développement" dirigé par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, affirme un communiqué publié mardi à Erbil, capitale du Kurdistan irakien.
"Elle espère que le verdict de la Cour constitutionnelle ne stoppera pas le processus et appelle toutes les factions turques à s'engager dans une politique de réconciliation pour qu'elle réussisse", ajoute le communiqué.
La Cour constitutionnelle a dissous vendredi le DTP pour ses liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte depuis 25 ans contre le régime d'Ankara et considéré par lui et de nombreux pays comme une organisation terroriste. Ce parti a cessé d'exister lundi après la parution au Journal officiel de la décision de la Cour.
Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.